Vendredi soir 31 mars Jean-Louis Millet, et son équipe municipale avaient organisé la traditionnelle réunion d’information, sur certains sujets, dont l’essentiel est ici retracé.
La grosse information concernait les travaux de requalification du centre-ville, de la rue du Pré et de la rue Mercière, qui vont démarrer à l’automne pour se terminer avant l’été 2019 et devraient donc perturber la vie de tous les San claudiens pendant 9 mois, avec une trêve de 15 jours à Noêl 2018. Ces travaux doivent être réalisés actuellement, car des aides spécifiques d’environ 800.000€ sont encore disponibles par l’Etat...
La maternité est fermée
Le maire l'a annoncé : "Vendredi soir 30 mars à 19h00 la maternité fermera".
Ainsi, le dernier bébé San claudien est né le dimanche 25 mars. Il s’agit d’une petite Jeanne de Château-des-Prés. Officiellement, c’était le mardi 3 avril, mais faute d’anesthésiste ce week-end de Pâques, c’est déjà fini et fermé prématurément. Rien ne sera donc épargné par l’administration médicale d’un cynisme extraordinaire...
Le barrage d’Etables, qui « devait être notre tirelire plombe le budget »
En effet, du fait des travaux sur la turbine du débit réservé, le coût au final s’élève à 3M€, alors que la recette annuelle moyenne de production d’électricité, qui se chiffre d’habitude à 1.4M€, est en véritable chute libre.
Par ailleurs, pour le stationnement, les horodateurs de nouvelle génération qui devaient être installés à la mi-mars, le seront en fait que début juin, pour des problèmes de pénuries d’appareils.
«Action cœur de ville»
Enfin Jean-Louis Millet a fait part des villes de la région concernées par l’opération «Action cœur de ville».
On y trouve sur les 222 villes présélectionnées par le ministre de l’aménagement du territoire Jacques Mézard, Lons-Le-Saunier et Dole dans le Jura, Besançon, Belfort, Montbéliard, Vesoul, Oyonnax dans l’Ain et pas de Saint-Claude.
Néanmoins la cité perd son hôpital, ses trains, des rumeurs parlent de la disparition de son tribunal, la connexion à internet pose d’énormes problèmes... Et cela n’a pas plaidé pour l’aider dans sa redynamisation.
Suite à cette annonce, certains participants ont pu dire que même avec le changement de majorité et de président, qui devait valider de nouvelles pratiques politiques, finalement nous en sommes toujours restés à la « République des copains et des coquins… ».